Une entreprise ou tout particulier voulant engranger des bénéfices et voir son état financier en forme doit s’entourer de plusieurs disciplines. Parmi eux, il y a la comptabilité qui est un domaine essentiel pour une bonne évolution d’une entreprise. Elle s’occupe en fait de l’état financier de l’entreprise ou du particulier. Le comptable s’occupe du calcul des gains de valeurs, des bénéfices, mais aussi des pertes de valeur d’une entreprise. C’est-à-dire dire qu’elle calcule la dotation aux amortissements. Cependant, il existe plusieurs types d’amortissements. Dans ce texte, découvrez les différents types d’amortissements comptables.

Amortissement linéaire

L’amortissement comptable a avant tout pour définition la perte de valeur d’un bien de l’entreprise pouvant servir de façon durable à cette dernière. Cela peut avoir pour cause la dégradation de ce bien au fil du temps ou du vieillissement ou de la dévaluation du bien de l’entreprise. La perte de la valeur de ce bien pouvant contribuer de façon durable à l’entreprise peut entraîner la chute de celle-ci.

Pour éviter ainsi une chute libre de l’entreprise, l’amortissement linéaire intervient comme un parachute. En effet, l’utilisation de l’amortissement linéaire permet de partager ou plutôt de diviser par an la perte de valeur durant la durée de vie de l’immobilisation. Autrement dit, il permet de constater chaque année la dévaluation du bien et de diminuer la somme dévaluer que l’entreprise partage équitablement durant une certaine période.

L’utilisation de l’amortissement linéaire est souvent appliquée pour l’amortissement des biens de l’entreprise ayant une longue durée comme les immobilisations. Toutefois, le calcul de l’amortissement linéaire de chaque immobilisation se fait en tenant compte de la durée d’amortissements des biens de l’entreprise. La durée d’amortissements est comprise de 3 ans à 50 ans selon le matériel dont dispose l’entreprise. Tout dépend des biens de l’entreprise.

L’amortissement dégressif

L’amortissement dégressif permet lui aussi de constater la dévaluation des biens acquis par l’entreprise. Cependant, contrairement à l’amortissement linéaire, la suite de la définition ne sera pas la même. En effet, avec la méthode de l’amortissement dégressif, la dépréciation est faite de façon plus rapide durant la toute première année.

D’énormes montants sont alors retirés lors du premier exercice de comptabilité, puis deviennent beaucoup moins conséquents au fil du temps. Tel est la différence entre lui et l’amortissement linéaire qui ont tous deux le même objectif, mais n’ont pas la même méthode concernant la dotation.

Cependant, le taux d’amortissement mis en application chaque année est obtenu après multiplication du taux d’amortissement linéaire par un coefficient fixé par un décret de la loi du pays. Aussi, l’utilisation de l’amortissement dégressif a tendance à promouvoir les investissements à long terme, peu importe le matériel dont dispose l’entreprise. En effet, l’utilisation de ce plan permet la réduction du coût des impôts à l’entreprise. Ce plan qui consiste aussi à l’amortissement rapide des biens de l’entreprise, peu importe le matériel, évite ainsi d’énormes coûts d’impôt à l’entreprise.

L’amortissement variable et exceptionnel

L’amortissement variable diffère des autres amortissements comptables. En effet, l’amortissement variable concerne des biens d’immobilisations d’une entreprise telle que les véhicules ou des machines. Le plan est de faire un calcul de dotation en prenant compte de l’utilisation du bien de l’entreprise.

Ainsi, la méthode utilisée par cet amortissement permet de ne payer qu’en fonction de l’utilisation du matériel. Il est toutefois conseillé de demander l’avis du chef comptable de l’entreprise. Cela afin d’éviter des désagréments pour l’entreprise et pour le comptable dans l’exercice de sa fonction.

Cependant, l’amortissement exceptionnel  n’utilise pas la même façon de faire que les amortissements comptable précédent. En effet, l’amortissement exceptionnel est comme un soutien ou une faveur qui est accordée à l’entreprise. Il se base sur la politique d’investissement de l’entreprise afin d’apporter son soutien que cela soit matériel, agricole ou concernant la technologie. Toutefois, avant que cette possibilité ne soit validée, il faudra demander conseil auprès d’un expert-comptable afin d’éviter tout désagrément.